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Démarches administratives...


Les démarches administratives sont un véritable casse-tête ! Eh oui, ce n’est pas si simple de quitter définitivement la Suisse ! Heureusement, on s’y est pris suffisamment tôt, ce qui nous a laissé le temps de réagir face aux imprévus... Je vous épargne les détails…

Nous déposons nos papiers dans notre commune d’origine et prenons le statut de globe-trotteur, ce qui nous permet de continuer à cotiser pour l’AVS (l’assurance vieillesse qui nous garantira de ne pas perdre nos cotisations pour la retraite). Tous nos abonnements et contrats ont été résiliés et nous avons averti les impôts suffisamment tôt de notre départ…

Notre appartement se vide petit à petit et je dois dire que c'est un drôle de sentiment de faire ses cartons, tout en ne sachant pas quand est-ce qu'on les ouvrira à nouveau, car nous n'avons pas de date de retour prévue...

Nous avons quitté nos emplois en début de semaine. C'était un grand moment plein d'émotions, surtout pour Tom qui a passé neuf ans dans la même entreprise. Il a reçu de nombreux messages sympathiques de soutien et d'encouragement qui nous ont beaucoup touchés... Pour moi, c'était différent car tout s'est arrêté du jour au lendemain avec ma fracture, j'ai terminé plus vite que prévu... C'était peut-être plus facile ainsi mais cela laisse un sentiment frustrant et j'aurais préféré partir autrement, ça c'est sûr. Mais aujourd'hui, je vais de mieux en mieux et je peux à nouveau marcher sans mes béquilles ! OUF!

Bref, on commence à ressentir le sentiment de liberté... mais on ne s'ennuie pas et on a encore du boulot avec les travaux sur le voilier !

Une histoire de drapeaux

Notre Vagabond a été expertisé et nous naviguerons sous pavillon suisse. C’était toute une histoire ! Tom a d’abord fait l’immatriculation aux USA, comme à son précédent tour du monde. Parce que c’est beaucoup moins cher. Connaissant tous les bons tuyaux, il a créé une entreprise à Delaware. Puis, après avoir remplis quelques documents, il a reçu le pavillon américain… Mais le problème, c’est qu’aucune assurance ne voulait assurer notre voilier ! Après quelques recherches, Tom se lance dans des démarches très simples et reçoit le pavillon hollandais pour la modique somme de 300 euros. Mais, il avait zappé un détail : les 20% de TVA à payer à la frontière européenne ! Oups ! Au final, toute cette histoire nous a fait perdre du temps, de l’énergie et de l’argent… Tout cela, parce que le pavillon suisse demande une expertise rigoureuse et qu’il n’est pas bon marché… Et tout cela, parce que mon cher mari a tendance à foncer comme un bélier et que parfois ça marche et parfois, il vaudrait mieux y réfléchir à deux fois… Mais dans la vie, si on ne fonce pas, on ne fait rien… Moi j’admire cette façon de vivre !


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