Le trajet est interminable, mais quelle idée d'acheter un bateau au bout du monde ? La tension monte, nous arrivons sur les nerfs, on a failli casser la voiture de location dix minutes avant la fin du trajet ! Boum ! On s'est pris un trou ! Tom crie quelques gros mots en Suisse allemand, ça le détend… La route de Panama City jusqu'à la marina de Linton Bay (un peu plus de 2h de trajet en voiture) est pleine de trous et dos d'ânes ! Il faut être très attentif et une jeep serait plus appropriée pour rouler ici.
Le temps que le bateau soit habitable, nous logeons pendant une semaine au Casa Wunderbar... Un petit coin de paradis en pleine nature tenu par Silvia, une allemande. Il faut dire que les personnes que l'on rencontre ont une histoire de vie incroyable ! Ce n'est pas pour rien que l'on atterri ici, dans une jungle extraordinaire où résonne les cris des singes hurleurs et des oiseaux tropicaux... Bienvenue au Panama !
Notre nouveau bateau est là, devant nous, l'émotion est grande sauf que c'est presque trop surréel pour que les larmes me remplissent les yeux... Pendant les six mois de travail en Suisse, j'ai tant imaginé cet instant mais ce il n’est pas comme dans mes rêves... L'émotion, je l'ai eue le jour de la visite du bateau en février, des larmes de joie que j'ai dû retenir... Aujourd'hui, nous sommes propriétaire de ce magnifique Ketch de 12 mètres mais je ne me sens pas encore chez moi... Ça va prendre du temps...
Jour 1 : Nous déballons la grande bâche de stockage qui recouvre entièrement le bateau et découvrons le pont petit à petit tel emballage cadeau qui se déroule tout doucement... Qu'est-ce qu'il est beau notre bateau ! Nous sommes agréablement surpris par l'état du toit de la cabine resté blanc immaculé ! Par contre, le pont en teck est très vert... Il faut dire qu'on a connu vraiment bien pire sur notre ancien Vagabond !!!
A l'intérieur, il y a du boulot ! Le déshumidificateur n'a pas fonctionné et personne n'a aéré le bateau pendant 6 mois. Toutes les boiseries sont moisies et comme tout est en bois... Heureusement, avec un mélange eau-vinaigre blanc la couche blanchâtre de moisissure part facilement... La bonne nouvelle c'est que tous les tissus, les mousses et les coussins n'ont pas moisis... Notre ancien Vagabond a été stocké au Panama pendant 4 mois, la moisissure s'était incrustée absolument partout ! Matelas et tissus y compris ! La capote de roof était noire ! La moisissure avait laissé des tâches jaunâtres sur le bois peint en blanc et elle avait particulièrement apprécié le bambou huilé… Il y avait plein de minuscules insectes sur le bois, beurk ! Bref, un cauchemar !
Notre bateau est dans un excellent état et il est propre ! Les anciens propriétaires sont des Suisses allemands très soigneux... On pourrait manger dans les fonds de cale du moteur et se laver les dents dans la cuvette des WC ! Ouais bon, peut-être pas 😂
Quand on achète un nouveau bateau, il y a soit l'option : bateau vidé par les anciens propriétaires et il faut alors tout acheter (et c’est cher !) ou bateau laissé avec tout le matériel. C'est notre cas et cela vaut une petite fortune ! Hans et Monica ont accumulé tout un tas de choses pendant 22 ans... Ils font partie des gens qui gardent tout... En vivant sur un petit voilier comme Vagabond, on n'a pas eu le choix, on ne pouvait stocker que l'essentiel, on devient minimaliste. A notre arrivée, le bateau était rangé. Mais en ouvrant les placards, nous découvrons toutes sortes de choses… De l'inutile jamais utilisé, des choses trop vieilles et qui ne fonctionnent plus, des choses on ne sait jamais ça pourrait toujours servir, mais aussi des trésors comme la bibliothèque nautique, toutes les cartes papier du trajet que l'on rêve de faire, des pièces de rechange d'excellente qualité et il faut souligner qu'ils ont toujours acheté le meilleur et le plus cher ! Une machine à coudre et tout le matériel pour devenir une parfaite couturière, une motivation pour enfin me mettre à la couture ?
Le problème, c'est que je me retrouve complètement dépassée par le bordel qu'on vient de créer en vidant toutes les armoires pour trier... On a trop de choses ! C'est carrément une thérapie pour me soigner de mon côté maniaque du rangement !!!
Pendant que je trie tout ce commerce, Tom essaie de comprendre le chaos technique. Parce que là aussi c'est galère quand tu emménages sur un nouveau bateau que tu ne connais pas et qui est bien plus complexe que notre ancien Vagabond ! Installer l'électricité et l'eau a pris une journée et on n'est pas encore au bout de nos peines...
Il y a absolument tout ce qu'il faut pour combattre les moustiques ! Spray, moustiquaires en réserves pour le reste de notre vie ! On a compris pourquoi ! La troisième nuit, les moustiques se sont installés ; on a sorti l'attirail pour les combattre ! Ils aiment tout particulièrement Tom ! J'ouvre une minuscule parenthèse : Tom est groupe sanguin A-, il se fait bouffer et il est allergique aux piqûres d'insectes ! Il gratte, il trifouille les piqûres qui deviennent des petites plaies infectées. Son infirmière l'a engueulé et lui a appris à prendre soins de ses petits bobos car ici, ça ne rigole pas ! La moindre petite blessure est une porte d'entrée pour les infections ! La bonne nouvelle c'est qu'on a enfin une armoire pour notre pharmacie de bord bien organisée et rangée !
Bref, nous passons parfois par des moments décourageants... Nous travaillons comme des dingues ! Et dire qu'on m'a souhaité "bonnes vacances" quand j'ai quitté mon job et la Suisse !!! C'est certainement complètement incompréhensible mais je vous jure que c'est loin d'être des vacances ! Un bateau, c'est du boulot ! Mais un boulot que tu fais pour toi, pas pour les autres... Et gentiment, progressivement, ton bateau, tu commences à l'aimer, ce n'est plus qu'un bateau, qui pourrait se comparer à une voiture, à un camping-car ou à une maison... Non, c'est bien plus que cela ! Je pense que c’est difficile à comprendre et à expliquer… Cela prend du temps et des aventures pour qu'une telle relation se crée... Les anciens propriétaires ont aimé leur bateau, cela se voit et se ressent… Au tout début, il y a le sentiment de joie : on a acheté un nouveau bateau ! Et très rapidement, le sentiment de... Pffff mon dieu mais quelle idée ! Qu'est-ce que je fou là ? J'en ai marre !!! Autant retrouver ma vie pépère : boulot dodo en Suisse et plus de soucis ! Voilà ! C'est ça la vie en bateau, c'est beaucoup de moments de galères et de travail pour vivre des moments magiques... Tout se mérite… Sur un chantier au Panama où il fait 34 degrés à l'intérieur du bateau, ce n'est pas encore le bonheur total mais ça viendra... Patience... Je ne m'ennuie plus, j'ai arrêté de regarder des séries et de fumer…
La déchetterie commence à devenir impressionnante, s'ils ne passent pas pour vider les ordures ça va devenir un problème ! Ce qui est à donner est déposé devant le bureau de la capitainerie et toutes les choses sont ramassées rapidement et font le bonheur de quelques personnes ! On pourrait s'amuser à vendre mais on perdrait du temps pour quelques dollars, alors autant donner, c'est bon pour le karma car il y a un dicton indien qui dit que "tout ce qui n'est pas donné est perdu"...
C'est la fin de la saison des pluies mais on peut dire qu’on a la chance avec la météo, il fait presque toujours beau, les orages ne durent pas longtemps et surtout, on n'a plus un bateau en acier avec des travaux de peinture à faire ! Ouf ! Quel soulagement !
L'immense différence avec notre ancien Vagabond, c'est qu'on a un bateau habitable : cela signifie que l’on peut vivre à deux à l'intérieur sans se marcher sur les pieds. Mais aussi, on peut vivre dans le cockpit par n'importe quel temps, c'est carrément une autre vie !!! On a un frigo et une glacière à compresseur de 36 litres, fini les boîtes de conserves ! On a l'eau qui coule au robinet sans qu'on doive la pomper à la main ! On a 350 litres de réservoir d'eau (+ le dessalinisateur) et avant on avait un réservoir de 70 litres. Autant dire qu'on ne fait pas le plein aussi souvent ! On a trois lavabos (et deux WC mais sur le chantier c'est le sceau et les WC de la marina…). Tom tient debout et ça aussi c'est une immense différence ! Cela fait vraiment bizarre d'avoir un aussi grand bateau ! Il faut de l'organisation. On ne réfléchit plus à comment optimiser l'espace de rangement mais à organiser au mieux les choses.
J7 : Nous retournons à Panama City rendre la voiture de location. Nous levons à l'aube et prenons la route en évitant tous les trous et les dos d'ânes... Après environ une heure de route, nous arrivons à Sabanitas, la première ville où on trouve quelques supermarchés et un magasin de bricolage. Comme il nous faut du matériel au "Do It Center" nous nous arrêtons et attendons patiemment les quelques minutes avant l'ouverture à 9h (ici ils sont moins matinaux qu'en Polynésie !). Les portes s'ouvrent et les premiers clients sont accueillis par une haie d'honneur des employés qui applaudissent ! J'aurais dû filmer ce sympathique accueil ! Mais allez vite !! Il ne faut pas traîner comme à chaque fois que l'on va à Panama City, nous avons une longue liste de choses à faire et c'est la course car ici tout prend toujours plus de temps qu'en Suisse !
Notre nouveau Vagabond se trouve dans un chantier au "trou du cul du monde" (pardon pour l'expression !) ou mieux dit au "milieu de nulle part" ! Fin fond de la jungle !
Dans la marina de Linton Bay, il y a un restaurant (mais on ne l’a pas encore testé) et un petit restaurant local « le Blue House » chez la sympathique et chaleureuse Nancy où on se régale de délicieuses soupes à midi pour 3 dollars ou des menus à 8 dollars tellement copieux qu'on se les partage. En fait, les Panaméens mangent souvent la soupe à midi et étonnement ça passe vraiment bien avec cette chaleur ! Il y a Carla qui vend des jus de fruits frais et des sandwich et Charly, le gars qui vient avec sa jeep pleine de fruits et de légumes, un vrai bonheur ! On se régale de crevettes fraîches pour 4-5 dollars pour 1 pound (ici c'est pound, inch et franchement, si seulement l'être humain était capable d'avoir les mêmes mesures, la vie serait plus simple !). 1 pound correspond à 10 grosses crevettes et on oublie les crevettes qu'on mange en Suisse ! Ça n'a absolument rien à voir ! Mmmm je vous jure que c'est trop bon !
On boit facilement 3 litres d'eau par jour et on en transpire tout autant ! Il fait 32 à 34 degrés dans le bateau. Le soir, quand ça descend à 25 degrés, je commence à avoir tendance à dire qu'il fait frais ! C'est bon signe, je m'habitue progressivement au climat... Panama, pendant la saison des pluies, c'est le climat le plus difficile que j'ai vécu ! A tel point que je me sens maintenant motivée pour affronter le froid polaire du Grand Sud tellement j'en ai marre de cette chaleur ! 😅 A la fin de la journée, nos odeurs corporelles sont épouvantables ! La douche est le moment de bonheur ! Les salles de bain de la marina de Linton Bay sont flambant neuves et propres mais, la chasse d'eau des WC ne fonctionne pas, résultat : mes intestins ont fait un blocage ! Heureusement ou malheureusement... L'eau chaude est un événement tellement rare mais jouissif quand cela se produit…
Nous revoilà à circuler dans Panama City, guidé par Google Maps, je fais copilote et Tom roule comme un chef ! Ensemble, nous formons un good team et je m'améliore, moi qui confonds encore souvent la gauche et la droite (sans parler de bâbord et tribord, je vais finir par me les faire tatouer 😂) ... Je trouve que Tom est beaucoup plus calme quand il roule au Panama ! D'après lui, il y a plus de cons qui ne savent pas rouler en Suisse ! Le plus gros souci se sont les trous sur la route, pas les conducteurs !
Nous retrouvons notre amie Carolina que Tom connaît depuis son premier voyage au Panama et avec qui nous avions passé du temps lors de notre passage au Panama en 2019. La famille s'est agrandie avec la venue au monde de petit Tom ! Nous passons une merveilleuse soirée chez leurs amis Suisse-français et dégustons foie gras, fromage de chèvre et pleins de bonnes choses pour lesquels on va encore saliver longtemps ! Le lendemain, nous prenons le bus pour rentrer à la marina de Linton Bay. Pour le trajet de Sabanitas jusqu'à Portobello, nous sommes debout dans un de ces ancien bus scolaire américain tout coloré, bondé de monde et sa traditionnelle musique tellement forte qu’elle risque de nous péter les tympans !
Gentiment, nous commençons à nous familiariser avec notre nouveau bateau et commençons à nous sentir chez nous. Nous passons la première nuit à bord…
Un bateau, c'est un ensemble de problèmes ! Donc, le frigo fonctionne pas bien, on va devoir faire appel à un spécialiste... En attendant, on a une glacière Engel 36 litres (on avait la même glacière sur Vagabond mais de 14 litres). Et puis un jour, tout le système 12v tombe en panne ! C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, le jour où l’on était submergé par le plus grand souci depuis notre départ : notre assurance maladie Suisse qui refuse la résiliation ! C'est tout un chapitre que je vais développer plus tard mais si je résume ce gros problème en quelques mots : nous déboursons mensuellement 450 CHF pour une assurance maladie suisse qui ne nous prend pas en charge à l'étranger et nous assure qu'en cas de rapatriement en Suisse (mais sans les frais de rapatriement) et avec une franchise à 2500 CHF. De plus, nous avons une excellente assurance maladie et accident internationale qui nous coûte au total 150.- par mois et qui prend tout en charge (même les soins dentaires) et sans franchise. Bref, si notre assurance maladie Suisse refuse la résiliation, cela signifie un budget santé annuel total de 7200 CHF ! Impossible pour nous d'assumer de tel frais ! Donc, si nous ne trouvons pas rapidement un moyen de nous libérer de l'obligation de cette assurance, c'est la fin de notre projet ! Je passe des nuits blanches et nous perdons un temps fou et précieux pour chercher une solution…
Bref, nous voilà sans électricité ! Je viens juste d'acheter un filet mignon de bœuf et des légumes frais et j'ai envie de pleurer ! Pendant que je vais chercher de la glace pour garder tout ça au frais, Tom cherche désespérément de l’aide, en plus nous sommes samedi soir. Soudain, il tombe sur Jorge, le mécanicien qui nous avait réparé le presse-étoupe et l’embrayage sur notre ancien petit Vagabond. Il connaît bien "Budlup" et il nous félicite car c'est un excellent bateau ! Il travaille le dimanche et en deux heures de temps, il aura réglé le problème. Le switch principal des batteries de servitudes était corrodé à l'intérieur, ce qui a créé un court-circuit... Un petit problème (la pièce coûte 10 euros) qui a créé de gros soucis, au mauvais moment… Pendant 24h, nous avons improvisé et cela nous a rappelé la vie à bord de notre petit Vagabond. Une pompe à pied pour faire la vaisselle, des lampes solaires et guirlandes à piles, des glaçons en guise de frigo, un ventilateur 110 volt acheté pour 12 dollars qui nous sauve la vie !
Finalement, l'assurance maladie Suisse a fini par accepter la résiliation, peut-être que l'avis très négatif sur Google y est pour quelque chose ? Nous avons eu l’appui de notre commune, écrit à l'Office Fédéral de la Santé, à un avocat et la prochaine étape était un article dans les médias… Un immense poids s'est libéré de nos épaules ! Et à bord, tout fonctionne à nouveau !
Le ponçage de la coque est un premier pas vers la mise à l'eau… Tom est heureux de ne plus avoir un bateau en acier ! C'est tellement moins de boulot !
Nous nous sommes levés tôt pour prendre le bus à 6h pour Panama City. Il nous fallait du matériel pour avancer dans nos travaux et récupérer notre permis de navigation pour le Panama... Le trajet en bus nous a pris 5h !!!! Nous pensions pouvoir faire un aller-retour en bus en une journée mais oublie ! Déjà en voiture c'est le stress et compliqué mais en bus cela prend trop de temps ! Du coup, très spontanément, Carolina nous a invité pour passer la nuit. Nous avons passé du temps dans le gigantesque Albrook Mall, immense centre commercial, le 2e plus grand des Amériques et 25e plus grand au monde ! On s'y perd, on devient fou là-dedans ! Bon nous, ce qui nous intéresse c'est surtout le grand magasin de bricolage. Mais comme on n'avait pas prévu de passer la nuit, du coup, on a perdu du temps pour acheter des habits et des affaires de toilette...
De retour au bateau, nous attaquons la peinture antifouling. J'avoue que le bleu c'était pas mal et ça me plaisait mais le noir c'est plus classe non ? Bref de toute façon il n'y avait plus assez de peinture bleue dans le magasin.
Le changement du nom du bateau est un moment émouvant et important. Il s'appelait "Budlup" depuis 44 ans. Ce qui signifie "jeune mouette" en patois de l'Allemagne du Nord. Parce que le contraste entre le blanc de la coque et le brun de la superstructure en acajou et du pont en teck faisait penser à une jeune mouette. Tom a toujours nommé ses bateaux "Vagabond" et aujourd'hui, Budlup devient Vagabond VII. J'ai les larmes aux yeux… On commence à s'approprier notre nouveau bateau… On installe quelques éléments de déco et il devient encore plus beau !
Chaque jour, on nous dit que c'est un excellent bateau et qu'on a fait une très bonne affaire et cela nous conforte dans notre choix ! Nous avons eu la chance de pouvoir l’acheter à des gens honnêtes qui nous ont fait un prix amical. Nous n'avons eu aucune mauvaise surprise ! Pour pouvoir nous offrir ce merveilleux bateau, nous avons travaillé dur pendant six mois en Suisse mais c'est aussi grâce à l'aide de deux couples d'amis/famille proches que nous avons pu réaliser ce rêve et on est extrêmement reconnaissant !
Cela fait bientôt un mois que nous sommes arrivés et maintenant, je ressens de plus en plus l'émotion et la joie, le plaisir sera encore plus grand une fois que notre "jeune mouette Vagabonde" ou "beauté suédoise" flottera dans les eaux turquoises des îles San Blas… Encore un peu de patience…
J’aimerais terminer ce long chapitre de notre nouvelle vie en vous donnant des nouvelles de notre bien aimé petit voilier jaune Vagabond qui est actuellement à vendre à Bora Bora. Six mois plus tard, son nouveau propriétaire le remet en vente pour 9000 euros de plus que le prix d’achat… J’avoue que cela m’a vraiment attristé car nous lui avons fait un prix et accordé notre confiance… Nous avons énormément investi dans ce bateau et nous aurions voulu qu’il tombe dans de bonnes mains, nous espérons que le prochain propriétaire sera un navigateur passionné…
Bonjour Tom et Anisia, comme déjà annoncé nous sommes les heureux propriétaires du petit vagabond jaune. L'ame que Vagabond avait perdu avec le le propriétaire précedent, nous nous faisons fort de la lui redonner. Avant de partir vaganbonder à travers la Polynésie, il va nous falloir du temps pour remettre le bateau en forme , comme vous l'avez quitté.
Nous sommes tombé amoureux du bateau grâce à vous et à ce qu'il avait vécu. Le petit bateau jaune, bien que dégradé va reprendre ses aventures avec nous. On ne pouvait pas acquérir un autre bateau que celui là car il nous parlait. On va le révéllié avec notre enthousiasme et notre vitalité
Mamoune et Jacques
Hello Anisia et Tom. C'est sympa d'avoir de vos nouvelles. Demain nous sortons notre voilier pour un carénage bien mérité... Il est en acier 😅! On prend donc la mesure du soulagement que vous avez à laisser tomber les pinceaux 😂. A bientôt pour la suite de vos aventures. Corinne et Christophe
merci de partager votre amour
Coucou Tom et Anisia
C'est toujours émouvant de voir à quel point la vie peut être surprenante et changeante, vous avez changé pour un nouveau vagabond des mers, il faudra vous laisser du temps pour vous l'approprier, ça n'est pas toujours aussi évident qu'on veut bien le laisser supposer
Votre ancien vagabond trouvera quelqu'un de fiable et de passionné qui saura prendre soin de lui, donner sa confiance à quelqu'un ça représente souvent beaucoup, pour certaines personnes c'est subjectif et superficiel, il faut savoir l'accepter, le passé reste ce qu'il est, il est chargé des souvenirs de ce qui a été et qui n'est plus, vous garderez votre petit vagabond dans votre coeur, c'est qu'il vous aura emmené loin …
Bonjour,
quel est la marque et le modèle du voilier ? merci pour ce long billet, ça fait plaisir d’avoir de vos nouvelles !